25 avril 2008

Semaine de la citoyenneté

Voici un résumé critique que j'avais à faire sur une conférence dans le cadre de la Semaine de la citoyenneté à l'école! Plusieurs conférences m'ont vraiment inspirée...

Le sociologue Marc-André Deniger travaille à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal. Au cours de sa carrière, il s’est questionné sur le rôle que détient l’école au Québec. Il soutient qu’il existe deux thèses à cet égard : soit l’école doit compenser pour les déficits personnels des élèves, par exemple au niveau familial, soit l’école se doit de lutter contre la pauvreté et s’adapter à cette réalité. Deniger fait mention des étapes à travers lesquelles l’éducation a cheminé. D’abord, au point de vue religieux, il était normal que certains élèves soient meilleurs que d’autres, qu’il y ait des gagnants et des perdants. Puis, à travers le temps, l’idée que la nature jouait le rôle de déterminant a fait son bout de chemin, notamment à cause des théories de l’adaptation de l’espèce, comme celle de Darwin. Ensuite, la science a servi d’explications de la réussite scolaire. Finalement, à l’heure actuelle, ce sont les facteurs économiques qui entrent en ligne de cause puisque les plus riches ont davantage accès aux études que les plus pauvres. Selon Deniger, bien que les enfants n’arrivent pas égaux à l’école en raison de l’éducation reçue de leurs parents et par la classification qu’on fait d’eux selon leurs résultats, il existe plusieurs facteurs qui sont directement en lien avec la réussite scolaire en général. La réputation de l’école, le climat dans l’établissement, l’entourage des enfants, l’expérience scolaire, l’hétérogénéité des groupe et les saines relations du personnel enseignant avec le directeur font partie de ces facteurs cruciaux.


Durant la conférence, Deniger a présenté ce qu’ils considèrent comme des facteurs déterminants de la réussite scolaire d’un élève. Le facteur qui m’a le plus rejoint est celui de l’hétérogénéité des groupes. Tout au long de ses études, il a constaté que même si les élèves performants côtoient des élèves en difficultés, chacun profite de ces relations entre individus différents, contrairement à la croyance populaire. À titre d’exemple, les écoles privées, financées à plus de 70% par le gouvernement, ne gardent que les meilleurs élèves sous prétexte qu’ils doivent évoluer auprès d’autres élèves performants pour ne pas être ralentis par les autres. Je me suis vraiment reconnu dans cette situation. J’ai fait toute mon éducation à l’école publique et j’ai toujours été une élève performante, bien au-dessus de la moyenne. Au primaire et au secondaire, j’étais dans des écoles d’un quartier défavorisé, le quartier Villeray de Montréal. Les groupes dans lesquels j’ai étudié étaient très hétérogènes, au niveau des compétences, des différentes ethnies et cultures ou quant à la situation économique des parents des élèves. Je pense qu’aujourd’hui, je peux davantage comprendre certaines réalités sociales, comparativement à d’autres élèves qui ont évolué dans un milieu homogène que propose l’école privée. J’ai beaucoup appris au sujet du multiculturalisme, de la pauvreté ou des différences de point de vue. Je ne me suis jamais sentie désavantagée de côtoyer des gens qui avaient des difficultés d’apprentissage, même que de les aider m’a beaucoup apporté et a développé mon sens de l’entraide. Si l’école faisait d’emblée une classification des élèves, je n’aurais jamais une aussi bonne connaissance des différentes « classes sociales » et des enjeux reliés à celles-ci, même si je pourrais l’étudier dans des livres.


Ce que Marc-André Deniger a avancé comme facteur de réussite m’a particulièrement touché puisque c’est ce que j’ai vécu. Je n’avais jamais réalisé que l’hétérogénéité des groupes pouvait être bénéfique autant pour les forts que pour les faibles. C’est là que se trouve, à mon avis, le vrai défi du Québec face à l’éducation dans les années à venir. Vouloir développer une élite en favorisant les contacts avec des individus semblables n’aura jamais autant d’impact que de réunir des gens différents ensemble si ce n’est que dans l’apprentissage des différences d’autrui pour mieux comprendre la société de demain.

12 avril 2008

La Classe de 5e!


AllO! Voici un lien avec mon vidéo de présentation pour le nouveau quizz animé par Charles Lafortune, La classe de 5e!


Plus je suis ''vue'', plus je me ferai remarquée! Donc, allez voir de quoi j'ai l'air grâce à ma web cam super technologique!

http://espace.canoe.ca/lollypopgurl26/video/view/39537

La ville est hockey!




GO HABS GO!